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Faune Guadeloupe

Faune Guadeloupe

Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles

etudes asfa

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Publié dans : #Etudes ASFA

Premier envol d'un jeune Pic de la Guadeloupe



Un des sujet  d'étude de prédilection de L'ASFA est le
Pic de la Guadeloupe.
10 années d'observations nous ont fait  découvrir divers aspects de la vie de cet oiseau endémique de la Guadeloupe. Nous étudions notamment la répartition précise de l'espèce en Grande Terre , le choix du type de support  pour creuser la cavité de nidification, la période de nidification, l'alimentation, les adaptations de l'espèce à l'urbanisation... Ces centaines d'heures d'observations nous ont livré de belles surprises mais aussi une vive inquiétude quant à  l'avenir de cette espèce en Grande Terre.






Ainsi, nous vous avions déja présenté en exclusivité :
- les premiers clichés d'un couple de pic  au nid dans un poteau téléphonique
(découverte de L'ASFA- B; Ibéné sur indication de Mr Alary)
- les premiers clichés de la vie intime (accouplement) d'un couple de pics (C. Etzol)
- les premiers clichés d'un couple de pic snourrissant deux nichées  distinctes (2 nids séparés)  dans le même arbre (découverte L'ASFA - C. Etzol)
- les premiers clichés d'un mâle pic ayant utilisé 6 années durant, le même nid (découverte L'ASFA/ E. et B.Ibéné)


Voici  les premières séquences vidéos publiées du premier envol d'un jeune pic :



                     jeune pic quelques minutes avant son premier envol , la suite en vidéo ....








Pas facile un premier envol pour un jeune pic, heureusement qu'aucune mangouste ou chat ne rodait  dans les parages ...


Crédits photos et vidéos : Emmanule Ibéné
Scène observée en Mai 2008 à Burat (Grands Fonds) Sainte Anne (Guadeloupe)

L'étude de la biologie et du comportement de cet oiseau fascinant nous réserve sans doute d'autre instants d'émerveillement !


Faites nous part de vos observations : lasfa@wanadoo.fr


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Prospection des gîtes diurnes des chauves-souris de la Guadeloupe

Pendant ces vacances , L'ASFA et le Groupe Chiroptères Guadeloupe intensifient la recherche de gîtes diurnes des espèces de Chauves-souris de la Guadeloupe : nous recherchons la présence de chauves-souris dans les grottes, voûtes, arbres creux , sous les ponts, dans les batiments abandonés, anciennes usines, puits,.....

Depuis début Juillet nous avons ainsi découvert des gîtes de Fer de lance commun (Artibeus jamaicensis) , de Molosse commun (Molossus molossus) de Brachyphylle des Antilles (Brachyphylla cavernarum), de Natalide paillé (Natalus stramineus) et du Noctilion pêcheur (Noctilio leporinus). Cette découverte est une première en Guadeloupe car  aucun gîte diurne de cette espèce remarquable n'était connu en Guadeloupe. La découverte d'un gîte d'une centaine d'individus est de bonne augure pour la suite des prospections !

Les gîtes de 5 espèces endémiques des Petites Antilles demeurent inconnus .

Noctilion pêcheur (Noctilio leporinus), chauve-souris pêcheuse inféodée aux zones humides


N'hésitez pas si vous connaissaisez des grottes, abris sous roches, puits, ..... qui abritent des chauves-souris en Guadeloupe : faites nous part de vos infos !  Ce type d'information est très précieuse pour la connaissance et la protection des espèces patrimoniales.

Ecrivez nous : lasfa@wanadoo.fr

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Publié dans : #Etudes ASFA
Un article sur les Amphibiens de la Guadeloupe
rédigé par Michel Breuil et Béatrice Ibéné
est paru dans le
Bulletin de la Société Herpétologique de France
(1er trimestre2008 - N°125)




"Les Hylidés envahissants dans les Antilles françaises et le peuplement bratrachologique naturel "




Télécharger l'article (3,3 Mo)



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" VIGIE GRENOUILLES "

LA CHYTRIDIOMYCOSE MENACE NOS GRENOUILLES



Baptiste Angin de L'ASFA a présenté le compte rendu de l'atelier caribéen sur la prévention de la Chytridiomycose et la conservation des Amphibiens des Antilles qui s'est tenu à la Dominique du 31 mars au 03 Avril 2008, où il a représenté  la Guadeloupe à l'invitation des services de l'Environnement de la Dominique et du Parc National de la Guadeloupe.

Le commpte rendu de l'atelier a été présenté  aux
représentants du PNG, de la DIREN, de la DSV le le 24 Avril 2008 au siège du PNG .

Les participants ont sans doute mesuré le danger que constitue la chytridiomycose (maladie causée par un champignon) pour nos  espèces d’amphibiens, déjà menacées par ailleurs notamment par l’expansion d’espèces invasives comme les
rainettes x signées.

Baptiste a également présenté le projet  de L’ASFA visant à  rechercher en urgence la présence du champignon en Guadeloupe.

Il a insisté sur les recommandations primordiales de l’atelier en matière d'étude et de conservation des Ampibiens des Antilles.
   

                             Baptise Angin (l'ASFA), laure Bourraquie et jean-Pierre Malgoures (ONF)



En savoir plus ? téléchargez la présentation ICI

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Un champignon menace les grenouilles antillaises


A l'invitation du service de l'environnement de la Dominique et du Parc National de la Guadeloupe, Baptiste Angin de L'ASFA a représenté la Guadeloupe au séminaire de travail sur la conservation des populations d'amphibiens des Antilles qui s’est tenu en Dominique  du 31 mars au 03 Avril 2008.

                

L’objectif de cet atelier était de mettre en place un plan global  
pour limiter la propagation d’une maladie affectant les amphibiens : la chytridiomycose.


L’objectif de cet atelier était de mettre en place un plan global  
pour limiter la propagation d’une maladie affectant les amphibiens, la chytridiomycose. Elle

 

est dû à un champignon, le Batrachochytrium dendrobatidis qui se développe sur la peau des amphibiens et provoque leur mort (rappelons que ces animaux ont une respiration cutanée!) .
Cette maladie est connu depuis 1998, et ne cesse depuis d’étendre son aire de
répartition, elle est aujourd’hui recensée sur 6 continents, 42 pays. Elle a été dignostiquée sur 299 espèces d'amphibiens . Elle affecte à la fois les adultes et les têtards et se transmet par l’eau.
Dans les Caraïbes elle a été identifiée
à Puerto Rico, Trinidad et Tobago et à la Dominique où les populations des célébres grosses grenouilles « Mountain Chicken » (Leptodactylus fallax) ont perdu 70% de leurs individus en l’espace de 15 mois !. Ce qui nous fait craindre le pire pour nos deux espèces endémiques de la Basse-Terre, l'Hylode de Pichon (Eleutherodactylus pinchoni) et l'Hylode de Barlagne (Eleutherodactylus barlagnei),  déja classées en Danger de disparition par l'UICN (déforestation, pollution par les pesticides, compétition par les espèces invasives ...),  si ce champignon arrivait en Guadeloupe.

Devant ce constat et suite aux recommandations de l’atelier, L'ASFA va proposer aux autorités compétentes un projet
de conservation des populations d’amphibiens et de recherche de cette maladie.

D’ici là, si vous voyagez dans les îles,
prenez soin de ne pas ramener dans vos bagages de jolies grenouilles et ne ramener pas de plantes exotiques.


 

Rainette x signée une epècece invasive en pleine expansion en Guadeloupe depuis 2003 (Grande-Terre, BAsse-Terre, Marie-Galante, désirade),
 compte tenu de ses moeurs aquatiques, elle pourrait servir d'hôte pour le champignon et contaminer nos espèces indigènes.

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Etude des Chauves-souris de la Guadeloupe 

- 2006 -

2 rapports d'étude réalisés par L'ASFA pour la DIREN Guadeloupe avec le concours du Groupe Chiroptères Guadeloupe et de Michel Barataud (SFEPM)
sont disponibles (format PDF) sur demande à
lasfa@wanadoo.fr

- Ibéné B., Leblanc F, Barataud M., 2006. 
Complément d'inventaire des chauves-souris de la Guadeloupe. Rapport intermédiaire. DIREN/L'ASFA. Nov 2006 .47pp

-  Ibéné B. , Leblanc. F et C. Pentier, 2007
Contribution à l'étude des chiroptères de la Guadeloupe. Rapport final 2006 . DIREN - L'ASFA- Groupe Chiroptères Guadeloupe. 134 pp.
  

 

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  L'ASFA intègre le nouveau GROUPE IGUANES GUADELOUPE

 créé à l'inititive de l'association LE GAIAC

L’Iguane des Petites Antilles, une espèce en Danger

L’iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima) est une espèce endémique de quelques îles des Petites Antilles. Elle est menacée de disparition. Elle a déjà disparu de plusieurs îles. En Guadeloupe les principales menaces qui pèsent sur l’espèce sont la dégradation de son habitat (urbanisation du littoral, déboisements, surpâturage par les petits ruminants,…) et l’expansion de l’Iguane vert (Iguana iguana). En effet cette espèce introduite, à large répartition mondiale, est en pleine expansion en Guadeloupe et aux Saintes. Elle entre en compétition avec l’espèce locale et s’hybride avec elle, entraînant une perte de biodiversité (génétique et spécifique).
Seules Petite Terre, la Désirade et Saint-Barthélemy ont échappé pour l’instant à l’arrivée de l’Iguane vert.

Rappelons que la Réserve Naturelle de Petite Terre a été créée en grande partie pour la préservation de L’Iguane des Petites Antilles. Elle abrite la plus forte densité mondiale de l’espèce et selon les estimations, le 1/3 à la moitié des effectifs mondiaux.

L’Iguane des Petites Antilles est en voie d’extinction sur la Basse-Terre et en Grande -Terre. Il a disparu de Marie-Galante.

Création d’un « Groupe Iguanes Guadeloupe » pour tenter de sauver L’Iguane local :

Le ministère (MEDAD) ainsi que sa représentation locale, la DIREN ont la volonté d’élaborer avec les acteurs locaux un plan de sauvegarde et de restauration de l’Iguane des Petites Antilles.

L’association « Le Gaïac » basée à Sainte-Rose a proposé à la DIREN de créer un groupe d’étude « Groupe Iguanes Guadeloupe» composé de divers acteurs locaux : associations (Le Gaiac, L’ASFA, …), institutionnels et professionnels de la nature (agents de terrains et responsables de l’ONF, du Parc national, de la DIREN, de l’ONCFS, ….), indépendants …

Les objectifs du « Groupe Iguanes Guadeloupe » : 

-  former des membres à l’étude des iguanes : repérages des populations, captures-relâcher de certains individus (identification par puce électronique, prise de données biométriques, état de santé des animaux, …), dynamique des populations, conservation des populations ; 

-  Collecter des données afin d’acquérir une meilleure connaissance de la biologie de l’espèce ;

- identifier les menaces spécifiques ;

- élaborer d’un plan de restauration d’Iguana delicatissima en Guadeloupe qui s’intégrera dans un plan de restauration global pour les Antilles Françaises.


Formation du groupe local :
L’association « Le Gaïac » a organisé une formation des membres du groupe et une réactualisation de l’inventaire des populations d’iguanes de l’archipel guadeloupéen du 2 au 13 août 2007, . Le stage de formation a commencé par Petite Terre et s'est poursuivi sur Grande-Terre et Basse-Terre.


La formation a été assurée par Michel Breuil, herpétologue attaché Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, spécialiste des Amphibiens et Reptiles des Antilles françaises qu’il prospecte depuis 20 ans. Michel Breuil est d’ailleurs l’auteur de deux ouvrages consacrés à la question :

- Histoire naturelle des Amphibiens et Reptiles terrestres de l'archipel Guadeloupéen. Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. Patrimoines Naturels, 54, Paris, SPN / MNHN. 2002, 339 pp.


- A la découverte des Amphibiens et Reptiles des Antilles - PLB Editions, 2003, 64 pp.


Vous pouvez nous aider ! en nous signalant la localisation de populations d’iguanes (quelque soit l'espèce) :

LE GAIAC :  legaiac@orange.fr

Fortuné Guiougou :  0690 834189 / 0690 45 53 22

 

Michel Breuil : mabreuil@club-internet.fr

 Retrouvez aussi les Amphibiens et Reptiles de la Guadeloupe sur le web : 
http://www.faune-guadeloupe.com/categorie-779263.html

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  Une excellente nouvelle

pour la Biodiversité de la Guadeloupe :

Découverte d'une colonie de Pélicans bruns (Pelecanus occidentalis

en nidification  

 

 

La découverte : 

Nous venons de redécouvrir le Pélican brun (Pelecanus occidentalis) comme nicheur en Grande-Terre. Ces dernières semaines, 4 jeunes de 2 à 6 semaines ont été observés au nid en compagnie de leurs parents. Cette petite colonie nicheuse est installée sur une des falaises de la Grande-Terre.


Contrairement aux apparances le pélican brun nidifie très rarement en Guadeloupe ! 

 Les dernières mentions de nidification en colonie de cet oiseau marin en Guadeloupe continentale remontent au 17ième siècle. Les observations récentes sont rarissimes et elles ne concernent qu’un seul couple chaque fois (un nid, un petit) :

-  une nidification  d'un couple  à Grand Ilet - Les Saintes en 1984 (Benito-Espinal)

 - une nidification d'un  couple en 1996 à la plage caraïbe de Pointe-Noire (AEVA) non retrouvé par Leblond malgré prospection de la zone dans le cadre de son étude.

 Aucune donnée publiée ne mentionne de nidification en Grande-Terre depuis 1900.  Plus loin, dans les îles du Nord, une petite colonie 18 couples  a été observée en 2000 sur l'ilet Bonhomme(Saint-Barthélemy)  par Gil Leblond mais elle aurait déserté le site depuis.

 Une espèce menacée :  le Pélican brun fait partie des espèces d'oiseaux marins nicheurs les plus menacées en Guadeloupe !

 Malgré une fréquentation des côtes antillaises en hausse depuis l'arrêt de la commercialisation du DDT - un insecticide qui s’accumulait dans les tissus des individus  -, les populations de Pelecanus occidentalis occidentalis (sous espèce des Antilles) sont actuellement considérées comme menacées à l'échelle de la Caraïbe et critiques au sein des Petites Antilles, en tant que nicheur.

 Les effectifs de nicheurs estimés dans la zone sont faibles :

 Caraïbe : 6 300 

  Antilles: 1 500 

 République Dominicaine : 500 couples 

  Petites Antilles : 50 couples

 Le dérangement  est actuellement la principale menace qui pèse sur l’espèce

Le Pélican brun est une espèce  peu farouche sur ses sites de pêche et de repos mais  en revanche très sensible au dérangement quand elle est en nidification. Les difficultés rencontrées par les reproducteurs pour trouver des sites pérennes et sécures de nidification expliquent la raréfaction des colonies nicheuses dans les Antilles.

 

 L'urbanisation galopante du littoral guadeloupéen et son hyperfréquentation notamment pas les engins nautiques (bateaux moteurs,scooters de mer, ... ) dissuadent donc les reproducteurs de nidifier sur nos côtes. 

 Ainsi, alors qu’ils trouvent leur pitance dans les eaux calmes et peu profondes de la Guadeloupe, les reproducteurs préfèrent aller à des centaines de kilomètres pour installer leur nid et élever leur progéniture en toute quiétude. Les plus proches colonies nicheuses sont sur l’île de Barbuda. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Comment réhabiliter le Pélican brun en Guadeloupe ?

 Le  retour du Pélican brun comme nicheur en colonie sur la Guadeloupe continentale  est une bien entendu une excellente nouvelle pour la biodiversité de la Guadeloupe et des Petites antilles. Cette découverte témoigne du rôle primordial que  peut jouer la Guadeloupe dans la restauration de cette espèce emblématique dans les Antilles.

 En effet, le cas de cette nidification en colonie ajouté à la relative abondance d'individus en plumage nuptial que nous observons régulièrement depuis quelques années, la fréquentation régulière de colonies sur toute la côte sud de la Grande-Terre (pêche, dortoirs) et la présence de sites encore favorables, laissent à penser que l'installation d'autres colonies nicheuses est tout à  fait possible.

 Nous avons donc l'espoir de voir se réinstaller l'espèce comme nicheuse régulière notamment en Grande-terre, comme "autrefois" ......avant qu'elle ne soit victime d'une chasse outrancière.

 C'est pourquoi nous souhaitons que se mette en place une réelle volonté politique et institutionnelle ainsi qu'une adhésion franche de la population de favoriser ce retour. 

 

 

RESTAURER CETTE ESPECE HYPERSENSIBLE AU DERANGEMENT EST L'AFFAIRE DE TOUS  !!!

 

 

Nous proposons quelques pistes de réflexion :

- identifier les sites favorables

- réglementer la pratique et les distances aux côtes des engins nautiques dans le perimètre des dortoirs; faire appliquer la réglementation existante concernant les engins moteurs. Ces derniers étant fréquemment sources de collisions.

- geler la création de port de pèche et/ou plaisance tout le long de la côte sud (le récent de port de l'anse Dumont àsaint-félix Gosier est un facteur très négatif à la nidification du Pélican brun)

- dissuader la pèche à la ligne sur les secteurs favorables. La pratique concentrée de celle ci générant de nombreux cas d'ingestion d'hameçons. Accidents dont risquent d'être encore d'avantage victimes les jeunes à peine volants.

- interdire l'accès aux côtes par la mer au niveau des sites favorables : périmètre d'au moins 100 Mètres

- interdire la chasse à proximité des dortoirs (par exemple la Grande saline du Gosier...) .....

- maitriser l'errance des carnivores sur les sites favorables repérés

...

AIDEZ- NOUS à PRESERVER  LE PELICAN BRUN 

en tant que nicheur en Guadeloupe

FAITES-NOUS PART DE VOS OBSERVATIONS !! 

  lasfa@wanadoo.fr

 Béatrice Ibéné, Mustapha Bousalem et Christian Pentier.


photo d'un jeune de 4-5 semaines prise en digiscopie (APN à travers une longue vue au grossissement 60) à une centaine de mètres de distance.




  

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Session de recherche et formation sur le sonar

des Chauves-souris de la Guadeloupe

Lors du séminaire de formation sur la bioacoustique des chauves-souris de la Guadeloupe organisé par L'ASFA le sonar des  13 espèces de l'archipel a pu être enregistré par 3 spécialistes en bioacoustique de la SFEPM (Société Francaise pour l'Etude et la Protection des Mammifères) : Michel Barataud, Fréderic Leblanc et Sylvie Giosa.

de G à D : Frédéric Leblanc, Sylvie Giosa, Michel Barataud, formateurs de la SFEPM ; Béatrice Ibéné, Josseline Lepigeon et Isabelle Houllemare du groupe Chriroptères Guadeloupe

Le Groupe Chiroptères Guadeloupe (une dizaine de personnes) a pu être ainsi être formé à cette méthode d'étude qui devrait nous permettre d'accélérer l'inventaire et la cartographie de nos espèces et de préciser les habitats qu'elles utilisent.

La formation a également concerné la métode d'étude par radiopistage (radiotracking) très utile pour mieux appréhender l'écologie des espèces et tenter de trouver leur gîte.

Nous tenons à  remercier chaleureusement les formateurs de la SFEPM  et nos partenaires :

 la Région Guadeloupe, la Fondation Nature et Découvertes, la DIREN Guadeloupe, le Parc National de la Guadeloupe et L'ONF Guadeloupe.

 

 

                                              le Chiroderme de la Guadeloupe (Chiroderma improvisum),

capturé lors de la séance de formation 2007

un guimbo endémique de la Basse-Terre et de Montserrat extrêmement rare (seuls 6 individus ont été capturé au Monde dont 3 en Guadeloupe). II est classé en Danger de disparition par l'UICN.

Nous avons pu l'équiper d'un émetteur afin de tenter de trouver son gîte.

 

 

Isabelle Houllemare, Antoine Felder, Frédéric Leblanc et Fortuné Guiougou du Groupe Chiroptères Guadeloupe

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Séminaire de formation à l'indentification acoustique

 des Chauves-souris de la Guadeloupe

 

Du 21 Février au 03 Mars 2007, L'ASFA organise un séminaire de formation sur l'étude des chauves-souris par la bioacoustique.

Cette technique permet d'identifier les espèces de chauves-souris et d'étudier leur comportement en analysant leur sonar . Elle utilise un détecteur à ultrasons ou "batbox" (appareil qui capte et traduit les ultrasons en sons audibles) .

Grâce à nos partenaires (le Conseil Régional, la DIREN, La Fondation Nature et découvertes,  l'ONF et la SFEPM), le Groupe Chiroptères Guadeloupe va pouvoir être formé à cette méthode d'étude par Michel Barataud, Fréderic Leblanc et Sylvie Giosa de la Société Francaise pour l'Etude et la Protection des Mammifères.

La maitrise de cette technique nous permettra par la suite de compléter l'inventaire des espèces de chauves-souris guadeloupéennes plus efficacement que la seule technique par capture au filet.

Nous réaliserons également du radio tracking ciblé sur des espèces endémiques ; ce qui constitue une première pour nos espèces car aucune n'a encore été ainsi radiopistée.

Le développement du radiotracking va nous fournir des données sur les gîtes et les habitats fréquentés pour la recherche alimentaire. Ces informations sont très précieuses pour la sauvegarde des espèces menacées.  

                                                    Natalide paillé (Natalus stramineus) petit insectivore   

qui chasse en milieu forestier encombré grâce à son sonar

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